Azawad : Un Ramadan sous la terreur et l’exil



 
Réfugiés Azawadiennes à la frontière Algérienne 

L’Azawad entame le mois sacré du Ramadan dans des conditions catastrophiques. L’armée malienne et les mercenaires russes de Wagner poursuivent leur campagne de terreur, massacrant sans distinction hommes, femmes et enfants. Les pillages et les destructions laissent les populations dans une détresse totale.

À la frontière algérienne, des milliers de réfugiés azawadiens vivent dans des conditions inhumaines. Privés d’eau, de médicaments et de vivres, ils entament ce mois sacré dans l’extrême pauvreté et l’incertitude. Un berger, joint par Amakoul TV, décrit une existence marquée par la peur et le manque de tout : « Nous vivons en brousse sous la menace constante. Chaque jour, nous craignons d’être tués avec nos enfants. Nous n’avons plus rien. »

Face à cette situation dramatique, la communauté internationale et les pays voisins restent silencieux. L’Azawad, abandonné à son sort, attend toujours un secours qui tarde à venir.

Dans un événement au Niger, la Direction Générale des Douanes du Niger a annoncé la fin de l’interdiction d’importation des terminaux Starlink. Cette décision, prise en concertation avec l’ARCEP, ouvre la voie à une meilleure accessibilité à Internet, notamment dans les zones rurales où l’infrastructure classique est insuffisante.

Désormais, les Nigériens pourront importer légalement ces équipements, sous réserve du paiement des droits et taxes douaniers. Ces frais seront calculés selon le prix effectivement payé pour chaque terminal.

Avec cette mesure, le Niger franchit un cap vers une connectivité améliorée, renforçant ainsi les opportunités économiques et éducatives pour les populations isolées.

Parallèlement, la mission conjointe de la CEDEAO et du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) a quitté la Guinée-Bissau plus tôt que prévu, sous la pression des autorités.

Arrivée le 21 février pour faciliter un dialogue national et proposer une feuille de route vers des élections inclusives, la délégation a rencontré divers acteurs politiques et institutionnels. Cependant, face à l’opposition ferme du président Umaro Sissoco Embaló et à la montée des tensions, la mission a dû plier bagage avant la fin prévue de son séjour, le 28 février.

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Amakoul , le 02/03/25